Haut relief du jubé de Saint-Martin de Brive représentant une scène (la Nativité) sous une architecture gothique au dessus de laquelle figurent des personnages aux visages mutilés, tenant des banderoles. La Vierge est à demi allongée sur un lit, son buste étant relevé par des coussins. Elle présente l'enfant Jésus (tête manquante) dont les pieds sont léchés par deux animaux. Au pied du lit, Joseph, barbu et muni d'une canne, est assis ou agenouillé. Une main est posée sur son épaule.

Cette tête sculptée du XVème siècle dite Bernardine, représentant une femme portant un voile et souriant, doit son nom au fait qu'elle a été découverte parmi les ruines du couvent des Bernardines de Tulle. D'une grande finesse, comme en témoigne le mouvement du voile qui semble flotter autour des traits délicats du visage, cette tête n'est pas sculptée dans sa partie arrière. Cela semble indiquer qu'elle était présentée accolée à un mur, ce qui ne rendait pas nécessaire la taille du dos.

Statue en ronde-bosse représentant un juge consul drapier déployant une pièce de drap pour l'apprécier ou pour la vendre. Cette statue figurait dans la niche d'un tombeau situé sous le clocher détruit de l'église de Saint-Hilaire-le-Peyroux.

STATUE VIERGE A L'ENFANT Statue en ronde-bosse représentant une Vierge à l'enfant en impératrice d'Orient. Cimée d'une tiare, la Vierge est debout et présente sur un plateau son fils, non en nouveau-né, mais en majesté couronné, c'est-à-dire le Christ roi liturgique. Même si cela ne peut être confirmé car ses bras ont disparu, le Christ devait sans doute faire un signe de bénédiction. Cette oeuvre a peut-être été conçue sous la mystique inspiration de saint Antoine de Padoue, venu à Brive.